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Il est toujours très difficile de parler de ce grand prix... De ce jour là, de ce moment-là... Je me rappelle, la veille mon équipe de hand-ball jouait la finale de la coupe d'europe à Barcelone contre l'équipe locale. Bon on a perdu bien que Boule et Jack aient fait un match somptueux. Nous y étions allés en car, je me souviens nous avons fait le voyage de retour la nuit du 30 avril au 1° mai, le chauffeur roulait très vite dans les méandres des montagnes pyrénéennes... nous on dansait, on chantait, joyeux... J'étais particulièrement impatiente (oui je suis une fille...) de voir le grand prix à 14h00, j'avais toujours l'habitude de préparer mon repas pendant le journal puis à la fin de celui-ci je m'installais devant la télé et je regardais la grille. Oui j'étais impatiente pour plusieurs raisons. Je n'avais pas vu le warm up ni l'émission du matin, rien, j'étais à Barcelone. Mais surtout ce début de saison, avec l'abscence d'Alain Prost était particulièrement morne pour Ayrton Senna, que de malchance, je souhaitais qu'enfin que tout s'éclaircisse pour lui en F1. Je n'avais pas dormi. Les jours d'avant j'avais eu un pressentiment (l'intuition féminine?) j'étais sur les bancs de la Fac dans l'amphi et tout d'un coup j'ai entendu quelqu'un crier : "il est mort, il est mort Senna!", je me suis retournée ai regardé autour de moi, les autres étudiants étaient calmes. J'étais donc anxieuse devant ce grand prix, pendant l'avant-course la télé à montré le tour de reconnaissance enregistré avec un micro dans le casque d'Ayrton et c'est là qu'il a dit cette phrase dont beaucoup d'entre nous doivent se souvenir : "tout d'abord un petit mot à mon ami Alain, tu nous manques!" J'avais été très heureuse de cette phrase. *et puis il y a eu Roland Ratzenberger, et l'inquiétude d'Ayrton. Pourquoi courir ce grand prix?
Et puis le grand-prix à commencé, le virage est arrivé, Eric Comas regardait Ayrton inanimé... Personne n'avait encore conscience de la gravité de l'accident et on espérait tous. L'après-midi même, un journaliste italien sortait en courrant de l'hôpital en criant : "E morto, e morto Senna!", en français : "Il est mort, il est mort Senna".
Fin.

"Si la mort doit me prendre, alors qu'elle me prenne de plein fouet, en plein virage, car je me verrais mal terminer mon existence dans une chaise roulante."
Cet aveu date du 30 avril 1994. Le lendemain, Ayrton Senna Da Silva perdait la vie en s'écrasant sur le muret en béton de la courbe de Tamburello à Imola.


>>.Rappel des nombres de morts en Formule 1.<<


 [ L'avant-course... ] 



"En course, je devine, je ressens plus que je ne calcule. Parfois même avant de monter dans le baquet. C’est comme ça, c’est en moi..."
Ayrton Senna avait les yeux de l’instinct et les mots pour le dire. Attentif à ses intuitions, il prenait toujours le temps de mettre à nu ses sentiments, de mimer avec ses mains fines, patiemment, les contours de ses pulsions intérieures. Félin instable, curieux mystique de la vitesse, le Brésilien laissa souvent son entourage dans le doute, sans jamais rien lui cacher sur ses tourments. Sa compagne, Adriana Galisteu, avait d’ailleurs éprouvé le besoin la veille de ce grand prix, de confirmer que le pilote lui avait fait part, samedi soir, "de son peu d’enthousiasme à participer au Grand Prix d’Imola"... Presque une incongruité, un contresens, et surtout une étrange impression de malaise tant on connaissait son dévouement à la piste.
Car, aujourd’hui, les propos du triple champion du monde touchent au coeur. Ayrton, dans une chronique dominicale publiée par l’hebdomadaire allemand Welt am Sonntag, décrit en détail ses appréhensions et ses doutes. Capable de reproduire verbalement les moindres soubresauts de sa mécanique, l’homme savait combien sa Williams-Renault ne lui permettait pas, actuellement, de "réaliser le tour parfait", celui dont il "rêvait depuis plus de trois ans, ajoutant dans sa chronique : "C’est un casse-tête pour moi parce que cela met le doigt sur les faiblesses techniques de ma voiture. Elle réagit un peu nerveusement sur ce type de surface, en raison de son aérodynamisme particulier." Et de coucher sur le papier cette phrase terrible et prémonitoire : "Mais c’est aussi lié à un problème de suspension."



Maître absolu des tours lancés et des pole positions qu’il considérait comme "le sommet des sommets", Ayrton explique ensuite que l’environnement de la Formule 1, après les Grands Prix du Brésil et du Japon, le souciait beaucoup : "J’ai fait remarquer aux directeurs de ces deux courses que, à l’avenir, il faudrait examiner de manière plus critique les capacités des pilotes jeunes ou inexpérimentés. Pendant le week-end, mes craintes se sont matérialisées de façon tragique." Et, prenant la mort de Ratzenberger comme tragique exemple au moment où il écrit : "Je sais, en me fondant sur ma propre expérience, qu’un pilote jeune se lance dans une course d’une manière totalement différente et accepte les risques qui font froid dans le dos rétrospectivement. Il y a beaucoup de pilotes jeunes et cela augmente le danger. Chasseur d’absolu qui racontait à ses amis l’envie de "regarder ses propres yeux pendant une course", Ayrton aimait l’anticipation pour "ne pas être dépendant des éléments mécaniques". Ces derniers l’ont trahi. Au pire moment et sans rémission.

Un jour, parlant de ses limites, il avait osé : "Peut-être a-t-on seulement atteint son vrai potentiel lorsqu’on est mort." Mais s’était repris aussitôt : "Peut-être même pas encore."



Le premier accident de Rubens Barrichello le vendredi où en raison d'une crevaison, le Brésilien s'envola à la sortie d'une courbe rapide à plusieurs mètres de hauteur et percuta de plein fouet des grillages de protection, résonna pour Ayrton comme un avertissement. Il avait pris le jeune "Rubinho" (21 ans à l'époque) sous sa coupe et le couvait affectueusement dans le but évident d'en faire son successeur dans les cœurs carioca. Et ce fut avec soulagement qu'il apprit que le pilote de chez Jordan ne souffrait miraculement que d'une simple fracture du nez.

Des miracles, Senna en avait bien vus depuis ses débuts en monoplace et plus encore dans la catégorie reine. Jamais aucun pilote n'avait encore succombé à ses blessures lors d'une épreuve à laquelle il avait participé. Elio de Angelis s'était certes tué au volant de sa Brabham en 1986 dans le mistral du Castellet, mais c'était en essais privés.



Samedi 30 avril 1994. Durant les qualifications, le débutant Autrichien Roland Ratzenberger perdit le contrôle de sa modeste Simtek à l'abord de Tosa et vint percuter le muret à près de 320 km/h ! L'état pitoyable de la monoplace, détruite sous l'impact et surtout la position —tête tombant vers l'avant— du malheureux pilote laissaient présager du pire : il décéda officiellement durant son transfert à l'hôpital de Bologne.
Ce drame, passablement oublié du fait des événements qui suivirent, fut tout autant le fruit de l'inexpérience de Ratzenberger que de son imprudence. Le tour précédent, il avait en effet endommagé son aileron avant après une touchette avec un autre pilote. Au lieu de rentrer au stand pour une inspection d'usage, il avait alors décidé de continuer.On apprit quelques jours plus tard que le GP n'aurait jamais dû avoir lieu! Le docteur Ricci, qui avait autopsié le corps de Ratzenberger révéla en effet que le pilote n'était pas décédé durant son transfert à l'hôpital, mais sur le coup! Dans cette situation, l'accident aurait donc fait l'objet d'une enquête judiciaire. Le circuit placé sous scellé, le GP aurait donc été forcément annulé et la mort de Senna évitée. Mais devant les sommes en jeu, les organisateurs et la FIA décidèrent de taire cette information, pour que la course ait lieu, malgré tout…
Pour Senna, c'est le coup de grâce. Il fut le seul à tenter de se rendre sur les lieux de l'accident, pour constater, pour essayer de comprendre. Les pilotes n'aiment généralement pas regarder la mort en face. On l'en avait énergiquement empêché. Outré, en larmes, il ne s'était pas privé pour critiquer cette mise à l'écart et, au passage, la sécurité en Formule 1. Non, décidément, ce week-end avait un goût bizarre. Maintenant, il savait… C'était la Mort!

Le cœur n'y était plus. La "saudade", plus que jamais… Il put par télévision interposée délivrer un dernier message à son rival des jours heureux. Cet appel ("I miss you Alain") perçu sur le coup comme un élan du cœur, résonna dès la fin du Grand Prix comme un appel de détresse beaucoup plus strident et profond. Comme s'il se doutait de la tragédie à venir…

Des bruits commencèrent alors à se répandre dans le paddock, selon quoi Senna ne participerait pas au Grand Prix, qu'il n'avait plus la "grinta" et que cette saison serait vraisemblablement sa dernière… De quoi donner des sueurs froides aux grands patrons de la F1 qui verraient disparaître leur plus belle garantie de spectacle et de rentabilité…
Du second procès nous savons maintenant qu'avant la course il a téléphoné à Adriane sa fiancée, en pleurs lui disant qu'l ne souhaitait pas prendre part à cette course : "Estou com um pressentimento muito ruim com relação a esta corrida, preferia não participar" ("J'ai un mauvais pressentiment pour cette course, jepréfèrerais nepas y participer), puis lorsqu'il a vu Franck Williams il semblait apaisé, li retéléphona à Adriane : "Oh mais tu ne sais pas qui ces gens sont..." Et oui la course, les sponsors, le fric...
A-t-il subi des pressions? Toujours est-il que Senna est bien présent lors du warm-up, puis sur la grille de départ, calé sur sa place de prédilection,—la 65ème pole de sa carrière. La dernière. On apprendra plus tard qu'il avait pris soin d'emporter avec lui un drapeau autrichien, avec l'espoir de l'exhiber solennellement sur le podium en mémoire de son collègue disparu la veille.


 [ Le Grand Prix... ] 



Huit cents mètres après le début du sixième tour, la direction de la Williams de tête casse en entrant dans la courbe rapide de Tamburello.



Senna est à plus de 300 km/h. Il tente un freinage, puis une accélération afin de ne pas percuter de face le mur qui se rapproche inexorablement.



La Williams est incontrôlable, et le choc d’une rare violence. A l'heure précise de 14h18, sa monoplace a quitter sa trajectoire et est aller s'écraser dans le mur. La monoplace rebondit sur plus de deux cents mètres.
A son volant le pilote est inconscient. Sous l’impact, le triangle supérieur de la suspension avant droite est venu perforer le célèbre casque jaune, paré des couleurs du Brésil.
Erik Comas est la dernière personne à être arrivé sur les lieux du crash sans pouvoir faire quelque chose pour rendre la pareille à Senna deux ans plus tôt (Ayrton lui avait sauvé la vie en éteignant son moteur).



Senna est extrait avec précaution de son cockpit. Placé immédiatement sous perfusion, il subit des massages cardiaques et une trachéotomie. Le temps semble suspendu, à le voir ainsi allongé sur le sol, près d’une flaque de sang.



Enfin, à 14 h 31, il est transporté jusqu’à l’hélicoptère qui le conduit à l’hôpital.
Un silence terrible s’abat autour de la piste, où sont massés les 100.000 tifosi, habituellement si gais. 14 h 38 : «La course va reprendre et 53 tours devront être accomplis», tel est le laconique communiqué de la Fédération internationale de l’automobile (FIA).



Plus tard, nous apprendrons que "Magic" a été transféré à hôpital Bellaria, spécialisé dans la neurochirurgie, où l’on devait tenter une opération au cerveau, «qualifiée de la dernière chance».
La mort du pilote brésilien Ayrton Senna est due à des traumatismes multiples et à un arrêt cardiaque, selon les premiers résultats de l'autopsie effectuée, mardi 3 mai. L'hypothèse du malaise serait donc à exclure bien que les médecins légistes italiens qui ont autopsié le corps à l'Institut médico-légal de Bologne se soient donné soixante jours pour rendre leurs conclusions définitives.
Seuls les responsables de la FIA ne semblent pas informés. Après que Michael Schumacher eut raconté sa course dans une salle de presse, indifférente et consternée, les trois premiers du Grand Prix évoquent la sécurité du circuit, après coup.
Ayrton est décédé à 18h40 à l'hopital de Bologne en Italie.
Celui qui parraissait immortel venait de rejoindre son destin.

Après dix ans d'investigations, l'enquête n'a suffi qu'à démontrer l'évidence : la direction de Senna céda sans doute dans l'entrée de Tamburello. Le verdict acquittant en 1995 Frank Williams, Patrick Head et Adrian Newey (respectivement patron, directeur technique et ingénieur en chef de l'écurie au moment des faits) a été récemment cassé, ouvrant ainsi la voie à un nouveau procès sur les raisons de la mort de Senna. Mais de cela nous en reparlons dans une autre section...



Vous pouvez voir dans la section Cadôs, les tragiques vidéos...

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