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 [ Les Pilotes... ] 





Un homme généreux, têtu. Toujours inquiet pour les autres pilotes... En 1992 Ayrton Senna a sauvé la vie d'Erik Comas en s'arrtant sur la piste pour le secourir. Celui-ci avait effectivement été victime d'un accident. L'huile coulait et le moteur tournait. Ayrton Senna c'est arrêté, et a coupé le moteur. Des dires mêmes d'Erik Comas Ayrton lui a probablement sauvé la vie.La monoplace aurait probablement explosée.
Le Brésilien n'avait d'ailleurs jamais hésité à sortir de son baquet pour porter secours, à des pilotes accidentés : comme lors des sorties de piste de Michael Andretti, ou encore de Martin Brundle à Monza.
On pense également à son attitude lors de l'épouvantable accident survenu durant les qualifications de Jerez en 1990, où le pilote britannique Martin Donnelly gisait inerte au milieu de la piste, attaché seulement à son siège après la désintégration de sa Lotus. Auteur de la pole ce jour-là, Senna ne put empêcher ses larmes de couler en conférence de presse.

Une anecdote qui à l'époque à fait le tour du paddock... Mais qui en dit long sur le caractère de Senna, gentil mais pas c...

Gerhard Berger et Ayrton Senna sont dans un hélicoptère. Qu'à fait Senna pour énerver son collègue? Personne n'en sait rien. Mais le fait est que Berger est passableemtn en colère... D'un seul coup, Berger se rue sur la mallette du Brésilien et la jette à travers le hublot. Parmi les papiers qui volent, la passeport du champion du monde…
Deux semaines plus tard, Berger regagne sa chambre d'hôtel et découvre quarante grenouilles bondissant à travers la pièce.
Un partout, balle au centre…

 [ Interview : Stewart face à Senna au GP d'Australie 1990 ] 

Fin 1990, au Grand Prix d'Australie, soit 15 jours aprés l'accrochage entre Prost et Senna, Jackie Stewart, qui a beacoup oeuvré pour la sécurité, interview le champion brésilien pour l compte d'une chaîne autralienne. Voici cette entrevue en intégralité (source : Ayrton Senna - Au fil du temps, Christopher Hilton, Chronosport)

Commentateur : Il est rare qu'une saison de Formule 1 se déroule sans au moins une dispute majeure mais jamais controverse n' a-t-elle autant divisé les experts que celle née de la collision entre Senna et Prost au premier virage de Suzuka il y a deux semaines. Par exemple, notre grand ami Jackie, ici présent, considère que le pilotage de Senna fut très contestable au cours de cette saison et il n'hésite pas à le faire savoir, même à Senna. Aujourd'hui, un ancien champion du monde rencontre le nouveau champion du monde pour un échange de vue franc et loyal.

[Le film de l'accident passe à l'écran]

Senna: Il savait que j'étais là, je n'étais pas loin derrière, j'étais tout près. Alors que j'étais juste derrière lui, il a pris la trajectoire intérieure pour aborder le premier virage; je l'ai poursuivi et il a ouvert la porte. Il me connaissait, il devait se rendre compte que s'il y avait un trou, j'allais m'y engouffrer et essayer de le dépasser. Dans ces circonstances, il n'aurait pas dû ouvrir la porte avant le premier virage puis la refermer. Il n'y avait guère moyen d'éviter la collision.

Stewart : Bon. Mais, Ayrton,..c'est arrivé uniquement parce que tu as vu le trou. J'accepte cela, tu es un pilote de course, mais un pilote plus mûr aurait peut-être pensé que si la porte se refermait brusquement, l'accident était inévitable et que ce virage étant rapide en entrée, l'accident eût été très sérieux.

Senna : Absolument.

Stewart : Ce pilote aurait alors été plus prudent, il se serait au moins assuré que le trou n'allait pas se refermer.

Senna : Pas du tout. Il ne pouvait pas se permettre, en aucune circonstances, de se rapprocher de ma voiture, même en difficulté, car une simple touchette, un aileron abîmé, un pneu crevé et il perdait tout. Dans ces circonstances précises, mon sentiment était qu'il n'allait jamais se jeter sur moi a en plein premier virage. J'ai été très surpris lorsque je me suis retrouvé avec sa voiture contre la mienne [IL AGITE LES DOIGTS].

Stewart : Donc, tu avais imaginé qu'il allait te laisser le passage, te laisser dépasser.

Senna : Bien sûr. Il n'allait pas fermer la porte du moment qu'il l'avait 1 ouverte [SES DOIGTS S'AGITENT TOUJOURS].

Stewart : Un risque calculé?

Senna: Bien entendu [IL HAUSSE LES EPAULES]

Stewart: OK, laisse-moi te poser une autre question difficile. Si je compte tous les champions du monde...après tout, c'est le cinq centième Grand Prix... Si je fais le compte de tous ces grands champions [SENNA SOURIT DOUCEMENT] et que j'analyse le nombre de fois qu'ils furent en contact avec d'autres pilotes, je me rends compte que toi, durant les 36 ou 48 derniers mois, tu t'es retrouvé dans une pareille situation plus souvent que tous ces grands champions réunis.

Senna: Je trouve étonnant que tu me poses pareille question, Stewart, parce que tu es très expérimenté, que tu en connais un bout à propos de la course. Tu dois savoir que faire ce métier, c'est prendre tout le temps des risques. Courir, c'est être confronté à d'autres pilotes. Si on ne se précipite pas dans un trou qui nous est offert, on n'est pas un pilote de course. Nous sommes là pour vaincre, pour gagner, c'est notre principale motivation. Ce n'est pas être deuxième, troisième, quatrième, cinquième ou sixième qui nous intéresse, non?

Stewart : Mais cela a-t-il toujours été le cas?

Senna : Pardon?

Stewart : Mais cela a-t-il toujours été le cas avec tous les grands champions?

Senna: Absolument. [LE FILM DE L'ACCIDENT REPASSE UNE NOUVELLE FOIS] Et si on retourne en arrière...

[ILS PARLENT ENSEMBLE]

Stewart: Mais il n'est pas arrivé...

Senna: Mais si on retourne en arrière, dans l'histoire, pour parler des accidents, tu te rendras compte que j'ai mené la plupart de mes courses, retrouvant devant moi des attardés et que je n'ai jamais été impliqué avec mes poursuivants directs. [PASSENT LE FILM D' UN ACCIDENT AVEC BERGER AU BRESIL PUIS LE FILM DE L'ACCROCHAGE AVEC PROST A LA CHICANE DE SUZUKA EN 1989.] Il Y eut trois ou quatre courses où, menant au premier virage, je me suis retrouvé impliqué dans un accident en même temps que beaucoup d'autres.

Stewart: Cependant, Ayrton, je veux croire qu'il y eut faute. Je respecte tes capacités, tu es le pilote le plus rapide du monde en ce moment mais je dois méditer sur le fait qu'il ne peut être normal que tu subisses tant de collisions. [SENNA EST DE MARBRE] Que ce soit avec des attardés ou des leaders ne change rien, cela arrive trop souvent. Tu ne te poses pas la question si...

Senna : Tout cela est hors de propos. Tout ce que tu racontes, Jackie, n'a rien à voir. Je suis un pilote [IL HAUSSE UN PEU LE TON] qui a gagné plus de courses en trois ans que n'importe qui, je suis un pilote qui s'est retrouvé en pole plus de fois que n'importe quel pilote de l'histoire, je suis un pilote qui a remporté deux titres en trois ans... Je ne peux pas comprendre que tu essaies de me présenter [IL LEVE LA MAIN GAUCHE ET CROISE DEUX DOIGTS] comme quelqu'un qui fait plus d'accidents que n'importe qui. Ce n'est pas vrai. Je ne comprends vraiment pas où tu veux en venir.

Stewart: Je suis désolé, je ne suis pas d'accord avec cela car...

Senna: Alors tu dois retourner en arrière [TROIS FOIS, IL POINTE LE DOIGT VERS Stewart], tu dois retourner en arrière sur dix ans [IL AGITE LE DOIGT]. Et ne regarde pas seulement les meneurs mais aussi le milieu du peloton [SA MAIN ONDULE] et même l'arrière...

Stewart: Je parle de champions...

Senna: ...et trouve, trouve par toi même que ce que tu dis n'est pas vrai. [EBAUCHE DE SOURIRE]

Stewart: Eh bien, je serais heureux de retrouver le passé avec les Fangio, les Clark et les...

Senna: Non, seulement dix ans, il suffit de reculer de dix ans, c'est la Formule 1 moderne, c'est de cela que nous parlons. [PETIT SOURIRE]

Stewart: Ainsi, tu estimes confortable d'utiliser une technique de conduite qui n'a pas été faite pour les trous qui s'ouvrent devant toi. Nous avons tous cherché le trou pendant nos carrière...

Senna: Lorsqu'il y a un trou [IL LEVE LES MAINS], lorsqu'il y a un trou, tout est conçu pour la compétition à haut niveau [cela signifie que les trous arrivent à un très haut niveau de compétition], les voitures sont très proches aujourd'hui, elles ont la même puissance, la même adhérence, la même aérodynamique. Tout le monde sait qu'il est difficile de doubler sur les circuits modernes, les circuits ne sont pas conçus pour faciliter les dépassements. Si on ne se considère pas comme un pilote professionnel, roulant pour gagner [SES MAINS SONT MOBILES], on arrive deuxième ou on arrive troisième ou cinquième. Je ne suis pas né pour arriver troisième, quatrième ou cinquième. Je fais de la course pour gagner tant que c'est possible. Parfois, on fait des erreurs, c'est normal, on ne peut pas toujours être parfait mais ma raison de courir reste la victoire. [SA MAIN GAUCHE ONDULE] Tant que je m'en sens capable, certains seront d'accord, d'autres non. Mais à la fin, je suis seul à le faire, seul à piloter et je ne peux que faire ce qui parle à mon esprit [cela veut dire ce que je sais].

Vincent Lalanne-Sicaud


 [ 'Une demi-seconde' -Jean-Philippe Domecq-journaliste-1995 ] 

Il est bientôt 14 h 38, le 1er mai de l’an dernier sur le circuit d’Imola. Dans le cockpit de la voiture de Senna, la caméra embarquée tourne. Peu de gens ont vu le film. D’habitude les téléspectateurs de Formule 1 voyaient, dans le rétroviseur, le fameux jaune du casque (dont l’obsessionnel Senna avait demandé d’économiser la dernière couche de peinture pour « gagner du poids », gagner de la vitesse...), et sur ce jaune qu’on voyait toujours, c’était conçu pour ça, le nom de la banque sponsor, Nacional.
Là, rien de tel : on ne voit plus que le regard de Senna dans le rétroviseur.
Pendant ce temps, autre écran : au stand, les ingénieurs de Renault autour de Bernard Dudot voient sur leurs écrans télémétriques que Senna imprime soudain un violent coup de frein - d’une puissance de 4 G, puissance maximale de freinage. Il se passe quelque chose d’anormal, Senna réagit aussitôt, au millième de seconde. Restent quelques millièmes avant de mourir.
Pendant ces millièmes, les spectateurs et les commissaires de piste ne peuvent enregistrer visuellement le coup de frein, et cela pour deux raisons : d’abord parce que ça se passe trop vite pour nos perceptions (mais pas pour les perceptions d’un pilote puisque Senna a réagi, ce qui nous donne une idée de l’autre dimension temporelle dans laquelle les pilotes ont appris à entrer), ensuite parce que la voiture débouche aussitôt sur la pelouse, où freiner ne ralentit rien et où donc Senna continue de foncer, vers le muret du fond. La fulgurance de son réflexe lui a seulement permis de décélérer de 330 km/h à 280 km/h sur les derniers mètres du bitume avant l’herbe. Ensuite...
Ensuite, c’est le tour de notre écran, à nous les milliards de téléspectateurs auxquels on repassera cette séquence des centaines de fois pendant le deuil mondial qui va commencer dans quelques millièmes de secondes. Sur nos écrans de télé nous voyons quelque chose qui se passe si vite que nous ne voyons plus qu’envol de roues, nuage de poussière, un bolide qui butte, rebondit, virevolte, et comme c’est long soudain d’attendre qu’il cesse de tournoyer, qu’il cesse, mais qu’il cesse donc ! un tel choc ce n’est pas possible, pas possible que ça cesse, que ça cesse... Car nos facultés commencent à enregistrer, nous commençons à prendre conscience, vu ce contrechoc qui n’en finit pas, de la violence du choc contre le muret.
Aussi, quand la voiture s’immobilise enfin, l’angoisse nous fige en même temps. Au fond là-bas, les secouristes pétrifiés. Des secouristes qui, en 1989, même virage, sortirent Berger de sa Ferrari en flammes en 24 secondes. Autrement dit, des hommes éprouvés, très bien formés, prêts au risque. Or, c’est leur réaction qui va, pour l’oeil exercé, confirmer le pire : ils bondissent bel et bien, aussi vite qu’on peut intervenir, ils arrivent autour de la voiture, et là, alors qu’ils ne sont plus qu’à 2 mètres du casque qui dodeline une dernière fois, ils forment involontairement un cercle, interdits ils hésitent une seconde. Ils ont vu. L’impossible. Senna mort? Ce prodige, ce mutant, celui qui pouvait tout faire, tout oser, tout risquer pour tout réussir, cet archange, mort?...
Devant un autre écran, au Brésil : la famille d’Ayrton, son père pris d’un malaise cardiaque. Depuis, il vit dans l’une des résidences de son fils et se laisse mourir.
Devant un autre écran, en Argentine : le vieux Fangio suivait la course, il aimait beaucoup Senna auquel il souhaitait de le rejoindre comme nom commun, qu’on dise «un Senna», comme on dit, depuis les années cinquante, «un Fangio».
FANGIO devant sa télé s’inquiète, comprend quelque chose, son entourage craint pour son coeur, on lui dit que non, Ayrton s’en est sorti. Fangio qui, aujourd’hui, approche de la mort, et celle-ci aussi va traverser tous les médias du monde. Comme elle a valu à Senna, pendant une semaine, le deuil qui eut le plus grand nombre de témoins de l’histoire humaine : 4 milliards, entre 14 h 38 dimanche et le jeudi des funérailles nationales.
Un an après, on en reparle encore, de cette semaine étrange où la planète a vécu pareil deuil tandis qu’avaient lieu des événements plus graves pour l’humanité, y compris la misère dans la patrie de Senna où, pourtant, pendant 24 heures et pour la seule fois dans la chronique moderne, la police n’enregistra aucun appel pour le moindre larcin. C’est ainsi, et cela aussi il faut le penser, l’intégrer pour comprendre ce monde, qu’on le veuille ou pas.


 [ À la mémoire de Senna -Pierre Houde- ] 

Samedi 31 mars 2001 - C'est un coup du destin un peu cruel, ma foi. Au cours des deux prochaines semaines, le Championnat du monde de Formule 1 se déplacera successivement sur les terres qui auront marqué l'origine et la fin de la vie du plus grand pilote de tous les temps.
Né au Brésil en 1960, mort à Imola en 1994, Ayrton Senna occupe toujours une place unique dans l'histoire de la F1. Et même si un certain Michael Schumacher le devance maintenant à certains classements, même si Alain Prost trône au sommet pour le nombre de victoires et le total de points amassés, Senna ne sera jamais dépouillé de son titre honorifique du plus formidable "magicien".
D'ailleurs, une seule statistique suffit pour le consacrer de la sorte. Ses 65 "poles" en 161 Grands Prix représentent un exploit qui semble tout simplement inatteignable. Aucun autre pilote n'a été en mesure d'exploiter une monoplace sur un tour de circuit comme Senna l'a fait.
Ses trois titres de conducteurs, ses 614 points de championnat (610 furent officiellement retenus), ses 41 victoires et 80 podiums constituent déjà une feuille de route éloquente. Mais pour plus que tout autre pilote, ce ne sont pas les chiffres qui illustrent le mieux sa carrière. Ce sont ses extraordinaires coups de volant, d'accélérateur et de freins!
Quand les passionnés de F1 parlent de Senna, ils racontent sa quasi victoire sous le déluge à Monaco, en 1984, au volant d'une modeste Toleman. Ils se remémorent les quatre roues sur les vibreurs, quand il décrochait la position de tête au volant de sa Lotus noire. Ils revivent ses batailles épiques avec son illustre coéquipier Alain Prost. Ils revoient chaque seconde de son tour d'anthologie à Donington, en 1993, quand il pleuvait des cordes.
Les grands athlètes finissent toujours par être consacrés par les statistiques. Mais les plus grands d'entre eux, les plus doués, les plus intenses, les plus assoiffés de victoires, le sont surtout par leurs performances inoubliables.
C'est vrai pour Maurice Richard par rapport à Gordie Howe. C'est vrai pour Mario Lemieux par rapport à Wayne Gretzky. C'est vrai aussi et surtout pour Ayrton Senna par rapport à tous les grands pilotes qui ont marqué le demi-siècle d'histoire de la Formule 1!

Une passion refroidie

Le Brésil demeure encore aujourd'hui un foyer ardent pour le sport automobile. Il suffit de compter le nombre de pilotes qui atteignent les séries de pointe pour s'en convaincre. En F1, ils sont quatre. En CART, on ne les compte pratiquement plus!
Mais depuis la mort tragique de Senna, la flamme s'est quelque peu éteinte. La raison est simple: la grande chaîne Fittipaldi-Piquet-Senna cherche toujours son dernier maillon. Les Brésiliens auraient souhaité que Rubens Barrichello soit porteur du flambeau, mais jusqu'ici, il en est encore très loin.




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